Stageline – un entrepreneur d’ici qui ne craint pas de partir à la conquête de toute la planète

Notre économie tient le fort grâce à des gens d’affaires qui prennent chaque jour des risques pour assurer la pérennité de leur entreprise. Stageline, un fabricant de scènes mobiles, est l’un de ceux qui détiennent un savoir-faire peu connu des Québécois.

Cet entrepreneur de Lanaudière qui fabrique depuis 35 ans les plus grandes scènes de la planète pour les Lady Gaga, KISS et Céline Dion de ce monde, a damé le pion à ses concurrents en innovant.

« Des Indiens ont essayé, ça n’a pas marché. Des Américains ont essayé de faire une grande scène, ça s’est effondré. Les Européens, il y en a qui s’essayent », selon Yvan Miron, PDG et fondateur de Stageline.

« La force de notre concept, c’est que dès le début, je l’ai basé sur les codes du bâtiment. J’étais le seul à faire ça », raconte-t-il.

Stageline a su imposer le savoir-faire québécois aux quatre coins du monde à force de ténacité et d’innovation.

Depuis ses toutes premières scènes, le grand patron de Stageline ne craint pas d’innover. Dès qu’un pépin se manifestait, il le corrigeait. Résultat, après une trentaine d’années, il a une bonne longueur d’avance sur ses concurrents, qui n’arrivent tout simplement pas à le suivre. Chaque spectacle est l’occasion d’améliorer le produit. Une quinzaine de personnes travaillent à temps plein dans l’équipe d’innovation.

Qu’à cela ne tienne, l’entreprise a réussi à imposer la cadence. À peu près tous les petits et grands spectacles en Amérique du Nord ont des scènes Stageline.

Plus de 90 % de son chiffre d’affaires provient de l’extérieur du Québec, dont près de 70 % des États-Unis. « Le Québec n’est pas un grand terrain de jeu », avoue-t-il, sourire en coin.

Quand on lui demande quel est le plus gros défi des entrepreneurs québécois, Yvan Miron parle spontanément de la main-d’œuvre manquante.

« Plus de 90 % du bassin de travailleurs au niveau de la fabrication restent dans Lanaudière. J’ai toujours voulu protéger ça », explique-t-il.

Lors de la visite du Journal à l’usine, Yvan Miron était fier de présenter ses employés avec de la machinerie à la fine pointe de la technologie, ce que les entreprises québécoises n’ont pas toujours sur le plancher de l’usine.

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